SANS PAPIERS : SI LE POUVOIR N’ENTEND PAS, IL FAUT CRIER PLUS FORT !
Les Sans Papiers et migrant(e)s ont été en première ligne pendant la crise, exploité(e)s dans les pires conditions dans des secteurs qui ont continué à tourner (nettoyage, livraison, bâtiment, service à la personne, restauration...) ou perdant leur emploi sans chômage partiel, retenu(e)s dans les Centres de Rétentions Administratifs (CRA), vivant à la rue ou hébergé(e)s dans des hébergements souvent précaires et insalubres.
Le refus du pouvoir de régulariser tous/tes les Sans Papiers pour leur donner accès aux droits et aux conditions permettant de lutter contre la
propagation du virus, de fermer les Centres de Rétention Administratifs et de réquisitionner bâtiments et logements vides pour loger tous/tes les sans-abris et mal logé(e)s a mis en évidence
l’hypocrisie de ses discours « sanitaires ».
Avec sa volonté d'ignorer leur contribution au travail qui a permis pendant cette période de crise sanitaire et permet tous les jours à ce pays de fonctionner, il laisse volontairement les Sans
Papiers exploité(e)s, sans droits, dans une situation d'inégalité et d'injustice totale.
La crise a pourtant montré que ces mesures de justice et d'égalité étaient aussi des mesures indispensables pour construire une société plus solidaire et plus sûre y compris sur le plan
sanitaire.
Le 30 Mai, dans des dizaine de villes, des milliers de Sans Papiers ont été en première ligne de la lutte contre les atteintes aux libertés au nom de « l’urgence sanitaire ». Ils
et elles ont bravé l’interdiction de manifester aux côtés de soutiens pour demander leur régularisation.
Mais aucune réponse n’est venue. Alors si le pouvoir n’entend pas, il faut crier plus fort ! C’est pour cette raison que nous appelons à manifester nombreuses et nombreux le 3 Juillet à
Privas à 18 heures (devant la Préfecture).
Avec le déconfinement, en Ardèche, des familles demandeuses d'asile, présentes sur notre territoire depuis plus de 5 ans, sont priées de quitter le
logement qu'elles occupaient pour ... retourner dans leur pays. Pour RESF, une seule réponse humainement possible : la régularisation de ces familles par la Préfecture de l'Ardèche. Elles ont
subi trop de souffrances, d'humiliations, de tracasseries administratives, ont connu trop de déconvenues, leurs enfants sont les premières victimes et subissent depuis trop longtemps ce
déracinement et cet exil fait de pauvreté, de précarité, auxquels ils ne comprennent rien, ... que d'enfances fracassées !
Pour la régularisation de tous/tes les Sans Papiers et migrant(e)s, la fermeture des Centre de rétentions administratifs et la fin des discriminations !
Contre les violences policières ! Pour la liberté !
Rendez-vous pour un 9ème dimanche de mobilisation :
dimanche 26 juin à 19h entre la préfecture et la
mairie,
soyons nombreux et déterminés !!!!
quelles que soient les conditions climatiques, pour que le Préfet ne les oublie pas ...
Manifestons nombreux notre solidarité avec cette famille, dont la situation remplit toutes les conditions
d'une régularisation.
Angèle ne retournera pas en République démocratique du Congo, où elle a été victime de violences inhumaines, d'une extrême gravité.
Pour que Bienvenu et Nehmie restent à l'école,
Pour que Angèle, la maman puisse continuer à se soigner,
Pour que cette famille reste à Privas,
Pour que M. le Préfet se décide rapidement,
Pour lui rappeler que nous sommes toujours très mobilisés,
Souper
en plein air
Apportez soupes, salades, pâtisseries
…
A samedi 10h et dimanche 19h … faîtes largement suivre ce message à votre réseau … sur les réseaux
sociaux !
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